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Diapason, Au Théâtre des Bouffes du Nord, 4 + 6 = 10

quatuorvankuijk • Jan 16, 2023
By quatuorvankuijk 16 Jan, 2023
New York Times, Best classical Music Tracks of 2022
By quatuorvankuijk 21 Oct, 2022
"...close attention to Mendelssohn’s detailed markings and a spirit of youthful, spontaneous ardour."  "...a Mendelssohn recital of rare flair and insight"
By quatuorvankuijk 21 Oct, 2022
Après trois enregistrements consacrés à Mozart et salués par la critique, le quatuor Van Kuijk poursuit sa collaboration avec le label Alpha. Mais cette fois-ci, c'est à Felix Mendelssohn et ses quatuors qu'il s'attaque. C'est notre disque du jour !
By quatuorvankuijk 30 May, 2021
12 th to 16th of June , We will record the second part of a Mendelssohn integral in the Arsenal de Metz : Mendellsohn Op. 44 n°2, Op. 44 n°3,Op. 80
By quatuorvankuijk 30 May, 2021
Le Quatuor Van Kuijk aux Bouffes du Nord - Rien que du bonheur ! On ne cachera pas le bonheur que ce fut de retrouver les musiciens en vrai : ce concert était, pour la majeure partie du public, le premier depuis plus d’un an. Mendelssohn… il y a dans cette musique un élan et une grâce naturelle qui assonnent à merveille avec le temps présent ! Celui d’un ciel qui s’éclaircit enfin, après de longs mois d’abstinence de concerts. Désormais bien servi par de nombreux quatuors français (les Modigliani chez Mirare ; les Arod chez Erato), c’est au tour des Van Kuijk (Nicolas van Kuijk, Sylvain Favre-Bulle, Emmanuel François & Anthony Kondo) de nous offrir une interprétation parfaitement aboutie de deux des six quatuors à cordes du prince des romantiques allemands. En ouverture du concert (inscrit dans la programmation de la Belle Saison), le tout premier, écrit en 1827 sous le choc de la disparition de Beethoven. Cet effet « choc » s’entend tout au long du quatuor. Et pourtant, le jeune compositeur, qui n’est déjà plus du tout un débutant (18 ans), semble déjà d’avantage tutoyer qu’imiter son illustre modèle ; les nombreux emprunts, notamment au 12ème Quatuor op. 127 (dans la même tonalité) se fondent dans une composition parfaitement originale. Les Van Kuijk en ont donné un 2ème mouvement Adagio non lento (!!) avec un mélange d’intensité dramatique et de retenue, qui reflètent bien la maturité du groupe ; la salle était suspendue à leurs archets. Ainsi, dans ce même mouvement, le dialogue fugué, expressif à souhait, qui commence entre le 2ème violon et l’alto avant de se poursuivre à quatre, en dit plus long que tout sur la solidité de cette colonne vertébrale des Van Kuijk. La légèreté, bien timbrée, précise les fait parler à quatre d’une seule voix dans le mouvement le plus purement mendelssohnien de cette œuvre de jeunesse, l’Intermezzo. Enchaîner en concert sans interruption, presque sans reprise d’haleine cet Intermezzo et le Presto final, comme l’ont fait les Van Kuijk, décuple d’entrée la force du dernier mouvement. Avec le parfait contrôle des ruptures de tempos – souvent risquées en concert –, ce finale fut dominé, et de très haut. A la toute fin, le 1er violon prend son envol pour un ultime chant solo bouleversant parce qu’à la fois simple et pur, si bien écouté dans le silence de ses trois compères et du public. Dix ans passent. Tout sauf inactif, par nécessité personnelle (et non pour répondre à une commande), Mendelssohn revient un beau jour de 1837 au quatuor. Il a alors l’âge qu’avait Beethoven quand il cuisinait son premier opus de six quatuors (op. 18), mais lui se trouve « au milieu du gué ». Ne révèle-t-il pas dans son Opus 44 n°1, pour la première fois – on ne « triche » jamais avec un quatuor – son double visage d’un compositeur tiraillé entre classicisme et modernité romantique ? C’est ce qu’on parfaitement compris et rendu les interprètes, naturels dans la vaillance, chaleureux – sans débordements jamais – dans l’expression de telle ou telle phrase tour à tour tendre ou mystérieuse, jouant, le cas échéant dès le premier mouvement, avec le même feu que celui qui irradiait leur Opus 13, sachant instantanément alléger le trait quand il le fallait. Sous leurs archets, l’Andante espressivo avait le charme et le lyrisme qu’il devait avoir : celui d’une Romance sans paroles. Quant aux savoureux pizzicatos d’Anthony Kondo (violoncelle, transfuge du Quatuor Hermès, dont c’était le premier concert à Paris dans cette nouvelle formation), ils donnaient le sentiment d’émaner d’une musicien qui était dans le groupe depuis toujours. Le Presto con brio final fut joué avec une vélocité, une joie et une exubérance idéales. A l’issue de ce concert plus que chaleureusement applaudi – dans une salle remplie à 35%, le public avait à cœur d’applaudir pour les 65% manquants ! –, les sourires des musiciens disaient mieux que tout leur joie d’avoir retrouvé le concert public. Joué dans une salle qui, de l’avis de tous les quartettistes qui s’y sont produits, possède la meilleure acoustique de quatuor à cordes de Paris, Mendelssohn va aux Van Kuijk comme un gant. Bientôt une intégrale enregistrée là, sur le vif ? Stéphane Goldet
By quatuorvankuijk 30 May, 2021
Le concert s’ouvre logiquement avec une pièce de jeunesse, le Quatuor en la mineur opus 13, composé par Felix Mendelssohn à l’âge de dix-huit ans. Pourtant, ce n’est pas du côté de l’exubérance juvénile que vont chercher les quatre musiciens : l’introduction Adagio, très intérieure, fait plutôt naître un sentiment de sourde inquiétude, les notes commençant sans vibrato et enflant peu à peu. Une inquiétude qui n’explosera pas dans l’Allegro vivace, dont le quatuor souligne les grandes courbes plutôt que les attaques mordantes, à travers un legato constant, un soutien du son sans faille, et surtout une homogénéité des timbres impressionnante. C’est cette homogénéité qui fait la beauté de cette lecture, mais elle en est aussi le talon d’Achille. L’équilibre impeccable qui règne entre les quatre instruments permet aux musiciens de mêler leur son jusqu’à les rendre indiscernables et de dessiner dans un ensemble parfait les longues phrases de l’Adagio non lento ; il aide aussi à enchâsser les différentes voix dans l’Allegro di molto du troisième mouvement et permet d’obtenir des pianissimos superbes, mystérieux et détimbrés, dans le finale. Mais on aimerait parfois que la mélodie du premier violon ressorte davantage ; et surtout, on se prend à souhaiter un peu plus de relief dans les passages les plus rapides, parfois pris à un tempo un peu trop raisonnable (comme dans l’Intermezzo). Ce sont finalement les quelques trouvailles plus originales des Van Kuijk, comme l’étrange coda sans aucun vibrato du troisième mouvement ou les cadences quasi improvisées du premier violon dans le finale, qui donnent plus de charme à cette lecture par ailleurs très élégante. La même impression d’élégance émane du Quatuor opus 44 n° 1 : les passages de relais parfaitement synchronisés et la précision des trémolos montrent une construction savante de l'œuvre dès le Molto allegro vivace. Mais la pièce est aussi l’occasion, notamment pour le premier violon, Nicolas Van Kuijk, de déployer une palette de couleurs infinie dans le registre de la douceur : des thèmes chantés du premier mouvement (intégralement exécutés à la pointe) aux envolées du deuxième mouvement (ici jouées très pianissimo, avec une fragilité touchante), sa capacité à créer du relief dans les nuances les plus délicates ne faiblit jamais. Les autres musiciens ne sont pas en reste : les pianos extrêmes du premier mouvement laissent passer un léger souffle d’air sous les archets, les diminuendos de l’Andante espressivo ma con moto sont accompagnés de légers ralentis, quasi imperceptibles, qui soulignent le phrasé. À nouveau, c’est l’unité du son, servie par une justesse d’ensemble impeccable, qui domine chez les quatre instrumentistes et leur permet de proposer des crescendos organiques. Comme dans l’opus 13, les quatre voix sont traitées sur un pied d’égalité : le premier violon ne cherche jamais à forcer le son pour faire ressortir sa mélodie par-dessus les trois autres instruments, ce qui lui permet de conserver une grande souplesse tout au long de l'œuvre. Si là encore, on aurait aimé un brin de folie dans les passages les plus volubiles, impossible de ne pas être impressionné par la sérénité imperturbable des quatre musiciens, qui leur permet de préserver à tout instant la continuité des phrasés et l’homogénéité du son. Si la scène avait manqué aux Van Kuijk, c’est visiblement aussi le cas du public, très enthousiaste. En bis, le quatuor proposera donc un arrangement des « Chemins de l’amour » de Poulenc, prélude à un cycle de mélodies françaises dans lequel il se lancera prochainement. Tempo allant qui donne à cet air célèbre une allure de valse, ponctuations espiègles : la mélodie donne envie d’en savoir plus sur ce nouveau projet…
By quatuorvankuijk 11 Jan, 2021
As in its Schubert recording in 2018, the Quatuor van Kuijk likes to delve into a composer’s youthful output and then measure his evolution by confronting it with his mature works. Hence, after recording two of Mozart’s early string quartets in 2016, the French group, here joined by violist Adrien La Marca, voted ‘Revelation’ at the Victoires de la Musique Classique in 2014, now offers the String Quintets K515 and K516. These two large-scale works dominate Mozart’s instrumental output in the year 1787, which ended with the premiere of Don Giovanni. They show us a composer at the height of his creative powers, in a genre to which he had not returned for fourteen years and which he here brought to a high degree of formal perfection.
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